De tous les duels épiques qui ont marqué l’histoire de la Formule un, celui entre Gilles Villeneuve et René Arnoux tient une place à part.
Le Grand Prix de Dijon, en France, disputé le 1er juillet 1979 a été l’hôte de ce très grand moment de course automobile, encore célébré aujourd’hui.
Au 76 des 80 tours de l’épreuve, Jean-Pierre Jabouille est le premier sur sa Renault. Mais ce sont les deuxième et troisième positions qui animent le spectacle. Animer est un mot faible… La Ferrari #27 de Villeneuve et la Renault #16 de Arnoux font une course de rue, à la dure, se dépassant mutuellement plusieurs fois, allumant leurs pneus, se les frottant à de multiples reprises, mais sans jamais dépasser les limites de l’acceptable. Au final, Villeneuve arrive le deuxième devançant Arnoux de 24 centièmes de seconde.
L’épreuve terminée, les deux protagonistes sont heureux comme des enfants! Ils seront blâmés par la FIA mais pas sanctionnés.
Si deux pilotes faisaient la même chose aujourd’hui, les conséquences seraient autrement plus grandes compte tenu qu’aujourd’hui le moindre contact entre deux F1 est noté, étudié et souvent sanctionné…