Le film The Italian Job, L’or se barre en version française, raconte l’histoire d’un vol d’or. Charlie Crocker (Michael Caine) doit se constituer une équipe d’expert pour réaliser ce vol très risqué.

En effet, l’équipe doit trouver un moyen de prendre possession d’une cargaison d’or transportée de façon très sécuritaire et de la faire sortir de la ville de Turin, en Italie. Toutes les manigances sont bienvenues, surtout celle qui prévoit de transférer l’or d’un fourgon blindé dans des Mini (qui, en 1969 étaient vraiment minis!). S’ensuit une folle poursuite, totalement impensable puisque des Mini chargées d’or ne pourraient jamais être pilotées à de hautes vitesses… ni même à des basses. L’or est ensuite transféré dans un autobus. On ne vous dévoile pas la fin du film!

Au sujet des voitures, le site IMDB raconte que BMC, propriétaire de Mini à l’époque, a refusé de donner une seule voiture. Fiat aurait offert des 500 mais comme le film était financé et réalisé par des Anglais, ce sont des Mini qui sont quand même à l’écran.

Les autorités de ville de Turin ont refusé de fermer des sections de rues pour le tournage de plusieurs scènes. Mis au courant de la problématique situation, la mafia turinoise s’en est mêlée et des sections de rues ont été fermées. Les embouteillages et la réaction des gens dans le film sont réels!

Parmi les voitures démolies, on compte une Aston Martin DB4 (fausse), une Jaguar Type E qui a été restaurée depuis et une superbe Lamborghini Miura qui a aussi été démolie. En fait, il y avait deux Miura, une flambant neuve fournie par Lamborghini et qui appartient aujourd’hui à un collectionneur du Liechtenstein ainsi qu’une autre déjà très accidentée qui s’est retrouvée dans la pelle d’un bulldozer.

Les scènes se passant dans les égouts sont en partie réelles puisqu’à ce moment, les égouts étaient en construction. Le cascadeur Rémy Julienne a tenté trois fois de faire faire un 360 degrés à une Mini (barrel roll) mais a échoué à chaque fois, se retrouvant sur le toit.

Il y a eu une séquelle en 2003, reprenant à peu près la même histoire. Mais pour les vieux qui ont trippé sur le film de 1969, elle n’est pas aussi intéressante.