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Fin annoncée pour le Hellcat… Les ions ont gagné.

Au Salon de Los Angeles, tenu la semaine dernière, Mike Kuniskis, un haut dirigeant de Stellantis, a annoncé la fin prochaine du moteur Hellcat. La nouvelle était alors passée presque inaperçue mais depuis hier, elle se répand comme de la mauvaise herbe.

En effet, le fabuleux V8 de 6,2 litres surcompressé développant entre 707 et 840 chevaux selon la version ne sera plus produit après 2023. On ne parle pas ici de l’année-modèle mais plutôt de l’année calendrier. Il reste donc un bon deux ans encore avant la disparition de cette ode au délire mécanique.

D’ici là, Kuniskis a promis que Stellantis dévoilerait une panoplie de modèles dont les toutes récentes versions Jailbreak de 807 chevaux qui animent les Challenger et Charger SRT Hellcat Redeye Widebody. Puis, en 2024, Stellantis dévoilera un muscle car 100% électrique. Cependant, il faut noter que jamais Kuniskis n’a parlé de l’abandon des Challenger et Charger. Il pourrait donc rester un peu de magie.

Dans un contexte de transition entre les moteurs à combustion interne et électriques, il faut saluer le courage, ou l’inconscience, de FiatChrysler à l’époque, d’avoir osé mettre sur le marché un moteur de 707 chevaux.

C’est le même constructeur qui a mis sur le marché la Stealth, la Prowler, la PT Cruiser, la Crossfire, la Magnum et la Viper sans oublier les divines Charger Daytona 1969 et Plymouth Superbird 1970 et la série Airflow des années 30. Fallait le faire.

Peu importe ce qui arrivera au Hellcat, il ne faudra pas pleurer son départ. Il faudra célébrer l’existence du plus improbable des moteurs.

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