Il y a à peine une décennie, la catégorie des camionnettes compactes et intermédiaires se mourait. Outre les Nissan Frontier, Toyota Tacoma et Honda Ridgeline, c’était le néant. L’auteur de cet article avait même prédit la mort de cette catégorie. C’est ben pour dire…

Non seulement la catégorie des camionnettes intermédiaires n’est pas morte mais, en plus de nos trois mousquetaires japonais, elle compte aujourd’hui les Ford Maverick, Jeep Gladiator et Hyundai Santa Cruz. Ram n’allait pas laisser ce marché continuer sans lui, d’autant plus que Ford, l’infâme ennemi, risque de s’en accaparer une bonne partie.

Il y a environ une semaine, Ram a dévoilé le Rampage pour le marché sud-américain. Or, on apprend que le Rampage sera aussi offert sur notre marché. Yessssir, comme ils disent à l’académie française. Ram semble donc avoir mis de côté l’idée d’appeler sa petite camionnette Dakota ou 1200.

Tout d’abord, il convient de préciser que le Rampage a déjà été produit sous le nom Dodge au début des années 80. Il s’agissait d’un petit pick-up basé sur le châssis de la Dodge Omni. Le nouveau Rampage, lui, est construit sur la plate-forme Small Wide sur lesquels reposent les Jeep Compass, Alfa Romeo Tonale et Dodge Hornet. Ram n’a pas précisé quels moteurs pourraient se retrouver dans le Rampage mais on peut extrapoler un peu. Par exemple, le Hornet a un quatre cylindres turbo 2,0 litres qui développe 268 chevaux et 295 livres-pied. Il y a aussi une version hybride branchable dotée d’un quatre cylindres 1,3 litre turbo qui est relié à un moteur électrique placé sur l’essieu arrière, alimenté par une batterie de 15,5 kWh. Certains sites parlent aussi d’un éventuel 2,2 litres turbodiesel ou de l’omnipotent V6 3,6 litres. Ram a été fort chiche sur les informations techniques.

L’assemblage du Rampage débuterait plus tard cette année dans une usine brésilienne, bien qu’il puisse aussi être construit aux côtés du Compass à l’usine mexicaine Toluca Assembly.

Il risque d’être fort beau le Rampage!