Le programme Apollo de la NASA était déjà bien en selle. Dans le cadre de la mission Apollo 15, l’exploration de la lune allait connaître un regain de popularité puisque, pour la première fois, les astronautes se promèneraient sur sa surface dans un véhicule. En fait, jamais un véhicule n’avait roulé ailleurs que sur la Terre.

Ce rover électrique, qui ressemblait plus à un assemblage de pièces hétéroclites qu’au véhicule sophistiqué qu’il était, avait été conçu pour être le plus léger possible, question de ménager les deux batteries zinc-argent, non rechargeables. Chaque roue contient un moteur électrique de 0,2 kW.  Le rover nu ne pèse que 210 kilos sur la Terre, soit environ 35 kg sur la lune.

Le rover n’a pas de volant mais plutôt un manche à balai, plus facile à manipuler avec de gros gants. Étonnamment, il a aussi droit à un système GPS sophistiqué (pour 1971, évidemment) qui indique en permanence la position du rover par rapport à celle du module lunaire et la distance parcourue, entre autres.

Quatre rovers ont été construits en collaboration avec Boeing. Les trois premiers seront utilisés pour les missions 15, 16 et 17. Le dernier n’a pas servi, les missions subséquentes ayant été annulées.

Si mon souvenir est bon, j’ai déjà vu un véhicule lunaire dans un Salon de l’auto de Montréal dans les années 70 ou 80. Est-ce vrai ou si c’est juste mon imagination?