Le 24 octobre dernier, sur Lakeshore à la hauteur de la rue Cherry à Toronto, une Tesla roulant à une vitesse qualifiée de fulgurante, a échappé au contrôle de son conducteur et a d’abord frappé un garde-fou puis un pilier de ciment. La voiture a immédiatement pris feu, emprisonnant à mort quatre de ses cinq occupants âgés dans la vingtaine et la trentaine. N’eut été de la présence de Rick Harper, un bon samaritain qui passait par là et qui a réussi a casser la vitre arrière, la cinquième personne, une femme dans la vingtaine, serait morte aussi. Gravement blessée, elle a été transportée à l’hôpital mais sa vie ne serait pas en danger.
Il a été prouvé à maintes reprises que les véhicules électriques brûlent moins souvent que ceux à essence. Mais quand ils le font, l’incendie est beaucoup plus violent et long à éteindre, à cause du combo lithium-ion, très inflammable. En plus, dans le cas de l’accident de Toronto de la semaine dernière, un bloc de batteries a été éjecté, ce qui aurait pu être problématique.
Cet accident a mis en lumière la difficulté des pompiers à éteindre de tels feux. Ils sont en territoire encore presque inconnu et n’ont pas tous la formation nécessaire.
Les voitures électriques, c’est bien beau mais sont-elles vraiment sécuritaires?
Nos pensées sont avec les parents et amis des victimes.