Dévoilé au début de l’été dernier, le Chevrolet Blazer vient de prendre place au Salon de l’auto de Los Angeles, confirmant ainsi son arrivée imminente dans les concessions nord-américaines.
Tout d’abord, oubliez tout ce que vous saviez, aimiez ou détestiez de l’ancien Blazer dont la carrière a débuté en 1969, une camionnette C/K dotée d’une partie arrière fermée. À partir de 1983, c’est plutôt du pick-up S-10 dont il était dérivé.
Le nouveau Blazer, contrairement à son prédécesseur, n’aura aucune prétention hors route et ne pourra prétendre aux gros travaux. Héritant du châssis du GMC Acadia et venant se nicher entre les Chevrolet Equinox et Traverse, le Blazer sera proposé en deux livrées, RS et Premier. Le premier (mais pas le Premier…) sera plus sportif alors que le second, le Premier, sera plus luxueux… Facile à comprendre. Ses principaux concurrents seront les Ford Edge, Nissan Murano, Jeep Grand Cherokee et Kia Sorento.
Il y a beaucoup d’Acadia là-dedans
Les moteurs proposés par le Blazer sont ceux que l’on retrouve dans l’Acadia, soit un quatre cylindres 2,5 litres de 193 chevaux et 188 livres-pied et un V6 de 3,6 litres développant 305 chevaux et 269 livres-pied liés à une boîte à neuf rapports. Les versions de base seront mues par les roues avant et les autres par un rouage intégral à double embrayage qui se répand rapidement chez General Motors.
Chevrolet n’a pas mentionné la capacité de remorquage pour le quatre cylindres mais elle avance 4 500 livres pour le V6, ce qui est tout de même environ 1 000 livres de plus qu’avec le même moteur dans l’Acadia. Curieusement, le 2,5 de l’Acadia peut remorquer le même poids que le V6. Alors avançons 4 500 livres pour le 2,5 du Blazer. Si ce n’est pas ça, c’est que j’aurai été mal cité.
Le monde veut des VUS
Le Blazer est fort bien tourné et s’avère moderne, autant au chapitre du style et de la mécanique que de la technologie (guide et caméra pour l’attelage, régulateur de vitesse adaptatif, caméra arrière en lieu et place du rétroviseur intérieur, six ports USB, entre autres). Cependant, il a quelque chose d’ordinaire en lui. Il s’agit d’un autre VUS, dévoilé parmi une pléthore de VUS dans une époque qui n’en n’a que pour les VUS.
Bref, à moins que son prix soit très bien étudié lors de son arrivée sur le marché d’ici peu, le Blazer ne sera qu’un VUS parmi tant d’autres.
