Ford vient à peine de mettre son nouveau Ranger sur le marché que déjà un préparateur en a tiré une version plus puissante, plus tape-à-l’œil, plus amie des pétrolières, plus chère, plus inutile, donc plus désirable.

Ce préparateur, c’est Hennessey. Après les Venom GT et F5 et la transformation de McLaren, Dodge, Ford, Cadillac, Jaguar et Lamborghini, pour ne nommer que celles-là, la marque texane vient de jeter son dévolu sur le Ranger. Elle s’était auparavant fait la main avec le F-150 dont elle a même tiré une version 6 roues motrices.

Plus de pneus, de pare-chocs et de pouces

Toujours est-il que le Ranger d’Hennessey ne fait pas, non plus, dans la dentelle. Physiquement, il en impose avec ses pneus hors-route plus gros (des BFG 285/70R17) montés sur des roues exclusives à Hennessey, sa suspension hors route Stage 1 surélevée de 4 pouces par rapport à la version régulière, son pare-chocs avant plus agressif et sa bande de LED vissée sur le toit. Avec tout ça, ce Ranger est près de 6 pouces plus haut que la version platte de Ford.

Plus de chevaux, plus de sonorité et plus de rapidité

Côté mécanique, le quatre cylindres 2,3 litres EcoBoost développe 80 chevaux de plus qu’en temps normal, pour un total de 350. Le couple, lui, est passé de 310 lb-pi à 3 000 tr/min à 385 à 3 800. Pour faire bonne mesure, la sonorité du système d’échappement a été améliorée. Le 0-60 mph (0-96 km/h) est l’affaire de 6,1 secondes.

Mais tout ça, ce n’est pas donné. Un Ranger VelociRaptor se détaille 64 950$, US évidemment. Dépêchez-vous, seulement 500 exemplaires seront construits pour l’année-modèle 2019. Mais si j’étais vous, j’attendrais la version 6×6 qui devrait s’en venir bientôt, si l’on se fie à la séquence des dévoilements d’Hennessey.