Le Jeep Gladiator arrive à un bien drôle de moment… En ces temps où tout ce qui roule à l’électricité ou qui utilise de l’essence avec parcimonie est acclamé et adulé, il est ironique de constater que les gros VUS et les pick-ups capables de grimper l’Everest sont de plus en plus populaires, même s’ils consomment comme des ivrognes en rechute.
Après le Ford F-150 Raptor, les Toyota Tundra et Tacoma TRD Pro, le Chevrolet Colorado ZR2 et le Ram Power Wagon, voici que Jeep vient mettre son grain de sel dans ce marché pour le moins bizarre, le Gladiator.
Back in ‘63
Tout d’abord, soulignons que le Gladiator n’est pas nouveau dans la gamme Jeep. Déjà, en 1963, le Gladiator se voulait une version pick-up du Jeep Wagoneer. À cette époque, il s’agissait d’un Willys. À peine quelques mois plus tard, Willys devenait Kaiser Jeep Corporation jusqu’en 1970, alors qu’elle passe sous le contrôle de AMC.
Amenez-en d’la bouette!
Pour en revenir à notre gladiateur moderne, nul besoin d’un doctorat en dessin pour remarquer qu’il s’agit d’un Wrangler dont la partie arrière est dotée d’une boîte. On raconte que le moteur sera le très connu V6 3,6 litres de FCA, lié à une boîte manuelle à six rapports ou à une automatique à huit rapports. Il serait aussi fort probable que le Gladiator ait droit au V6 3,0 litres EcoDiesel. La capacité de remorquage serait de près de 3 500 kilos (plus de 7 700 livres).
De toute évidence, les capacités hors-route du Gladiator seront extraordinairement élevées, bien plus que ce dont a besoin la grande majorité de la population. Il ne reste plus qu’à attendre que Carl Nadeau et Simon Dion-Viens aillent s’amuser dans les roches et la bouette pour voir ce que le Gladiator a dans les tripes!