Au cours des dernières semaines, certaines photos du châssis de la future Dodge Charger, prises à l’usine d’assemblage, ont montré quelque chose d’intriguant… le dégagement typique pour laisser passer une transmission. Or, le type de transmission qui convient à cette forme est celui d’une voiture à essence!

Crédit: X/@TakuroSpirit

Alors voilà, le chat est sorti du sac il y a quelques jours. Oui, la prochaine Charger sera mue par un moteur à essence. Et aussi par un moteur électrique, sans aucun doute. Peut-être les deux en même temps, qui sait?

Le moteur à essence choisi sera le nouveau six cylindres en ligne Hurricane qui officie déjà dans les Jeep Wagoneer et Grand Wagoneer. Les deux versions de ce moteur pourraient bien être utilisées dans la Charger (420 chevaux / 468 livres-pied pour la version de base et 510 chevaux / 500 livres-pied pour la version High Output). Ce qui ferait bien mal paraître l’ennemie jurée, la Mustang, qui propose le V8 5,0 litres Coyote de 450 chevaux / 410 livres-pied dans la GT et 500 chevaux et 418 livres-pied dans la Dark Horse.

Apparence que la nouvelle plate-forme, baptisée LB acceptera un rouage intégral ou une propulsion (roues arrière motrices). La transmission sera une automatique. La voiture sera construite à l’usine de Windsor, en Ontario, autant dans sa version à moteur atmosphérique qu’électrique.

Il est certain que l’avenir de l’automobile passe par l’électricité et la future Charger n’échappera pas à ce (triste?) sort. Cependant, en cet automne 2023, la popularité des véhicules électriques est en basse aux États-Unis, en grande partie à cause des taux d’intérêts trop élevés. Et de l’intérêt tout court envers ce type de motorisation chez nos voisins du sud. Dans ce contexte, la décision de Stellantis est logique en attendant que le marché soit prêt à être électrifié.