Depuis quelques jours, douze Robotaxi de Tesla roulent dans les rues d’Austin, au Texas. Ils roulent, certes, mais pas parfaitement. Un reflet de Tesla en général?
En 2024, Tesla avait dévoilé le concept du Robotaxi, appelé Cybercab, une étrange création à deux portes, exactement le contraire de ce que devrait être un taxi. Tesla garde le cap et prévoit dévoiler la version finale quelque part en 2026. Donc, 2028 ou 2029 si on se fie aux promesses passées d’Elon…
En attendant le Cybercab, Tesla jette son dévolu sur un service de robotaxis en utilisant des Model Y équipés du système de conduite Full Self Driving (FSD). Présentement, chaque Robotaxi embarque un ‘’co-pilote’’, un humain prenant place sur le siège du passager avant et qui peut intervenir à tout moment pour éviter une collision, par exemple. Aussi, une autre voiture suit pour prêter assistance, au cas où. Pour le moment, l’avantage d’avoir un véhicule à conduite autonome est nul. Négatif, même.
Les premiers utilisateurs du Robotaxi de Tesla sont triés sur le volet. Il s’agit de clients fidèles ou d’influenceurs vendus à Tesla. Malgré tout, certains ont mis en ligne quelques vidéos où on voit le volant tergiverser seul avant de continuer sa route tout droit. Dans un autre cas, le véhicule a largement dépassé la limite de vitesse (40 mph au lieu de 20!). Un autre Robotaxi a freiné très brusquement en passant devant une autopatrouille stationnée. Avouons toutefois qu’à ma connaissance, aucun accident n’est arrivé.
Ces errements, et bien d’autres, inquiètent la NHTSA, l’équivalent de notre Transport Canada, qui a déjà contacté Tesla. Une enquête n’est pas encore lancée mais l’organisme recueille des informations.
Tesla continue de faire confiance à un système de caméras pour son système de conduite autonome (FSD), contrairement aux autres constructeurs qui utilisent aussi des radars et des lidars. L’association des trois technologies (caméras, radars et lidars) semble beaucoup plus prometteuse.