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Nissan IMs Concept : Une manuelle! Enfin, presque…

Au Salon de Détroit qui commence à peine, Nissan dévoile une berline sport pour le moins originale. Tout d’abord à cause de sa configuration 2 + 1 + 2 (deux personnes peuvent prendre place à l’avant et trois à l’arrière en configuration normale. Cependant, lorsque les deux sièges arrière latéraux sont relevés, le siège du centre devient «digne d’un voyage en première classe», dixit Nissan)

Le reste de l’habitacle n’est pas en reste et s’inspire d’une maison japonaise moderne. Les tissus sombres et les bandes lumineuses colorées évoquent des ombres formées par un clair de lune. Ça non plus ce n’est pas nous qui le disons, c’est Nissan! Le tableau de bord compte quatre écrans compacts et les informations qu’ils contiennent sont disposées de façon à s’adapter aux mouvements naturels de l’œil.

 

Puissance et autonomie

Bien que les VUS aient la cote, il est plutôt surprenant que Nissan ait fait de l’IMs une berline. Or, Nissan parle plutôt d’une berline surélevée! Sous cette carrosserie, on retrouve deux moteurs électriques, un à l’avant et un à l’arrière qui, ensemble, développent 483 chevaux et un couple de 590 livres-pied. Sa batterie à recharge rapide est de 115 kWh. Nissan avance une autonomie de 610 km. Mettons 350 à moins 25 et avec la chaufferette à fond… Suspension pneumatique et rouage intégral sont aussi au menu.

Curieusement, le communiqué de presse de Nissan parle de «conduite manuelle». Après une seconde d’agréables frissons, nous avons dû nous rendre à l’évidence… Par «conduite manuelle», Nissan veut dire conduite par un être humain, par rapport à conduite autonome. Dans ce dernier cas, le volant se rétracte et les sièges se tournent vers l’arrière.

 

On n’a plus les manuelles qu’on avait…

Il fait quand même bon savoir que la conduite humaine n’est pas complètement rayée de la carte du futur. Lorsque l’humain conduit, des capteurs et des caméras surveillent son état. S’il démontre des signes d’endormissement, par exemple, la voiture se stationnera toute seule. L’IMs comprend aussi un mode Invisible-to-visible ou, si vous préférez I2V. En gros, une interface tridimentionnelle fusionne monde réel et virtuel pour informer le conducteur de ce qui se passe dans l’environnement du véhicule, même là où les yeux humains ne peuvent voir.

Faque c’est ça… L’avenir de l’automobile risque de ressembler à la IMs. Yé.

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