par Jacques Deshaies
La marque Polestar semble prendre son envol pour de bon avec l’introduction de la Polestar 2 traction. La Polestar 1 impressionnait par sa beauté et ses innovations. Maintenant reléguée au passé, la Polestar 2 assure la relève avec son rouage intégral et sa polyvalence. Empreinte de simplicité, elle reprend l’ADN de Volvo avec sa configuration berline et sa garde au sol relevée. Afin de conquérir une clientèle plus large, voilà maintenant la Polestar 2 traction avant.
Elle reprend tous les éléments de sa grande sœur, mais s’offre une diminution de son poids et d’une autonomie supérieure. Visuellement, elle demeure inchangée. Sa lunette arrière très inclinée complète une silhouette à mi-chemin entre une voiture sport et un VUS. Un peu à la façon de la Mustang Mach e. Disons que le résultat est très réussi. Son habitacle est, comme chez Volvo, présenté avec une grande sobriété. Les matériaux utilisés sont écologiques, mais semblent être plutôt fragiles. Mon collègue s’est permis de frotter ses doigts sur la console centrale et les marques sont demeurés. Pas certain de sa résistance au temps! Les places arrière sont spacieuses et le coffre offre 400 litres en volume de chargement.
Cette version traction avant est moins dispendieuse, mais son autonomie est accrue. Si la Polestar 2 à rouage intégral propose plus de 408 chevaux et 487 lb-pi de couple, la version qui nous occupe offre 231 chevaux et 243 lb-pi de couple. Soyez sans crainte, c’est amplement suffisant pour son gabarit. La version à quatre roues motrices dispose de 400 km d’autonomie tandis que notre voiture en ajoute 35 de plus. Le temps de recharge est de 18h sur une prise traditionnelle, 6h sur le 240V et 0,6 h sur le 400V.
Sur le plan de la sécurité active et passive, la Polestar 2 dispose de toutes les dernières trouvailles à ce chapitre. Derrière le volant, les accélérations sont franches et la direction précise. Lorsque vous relâchez l’accélérateur, vous pouvez récupérer une partie de l’énergie selon 3 intensités. Au maximum, vous n’aurez pas à freiner tellement c’est agressif.
Cette version traction arrivera chez nous en janvier de 2022 tandis que la version à rouage intégral se pointera l’automne prochain. D’entrée, elle sera offerte à un prix de 49 900 $ soit 7 000 $ de moins que la version à rouage intégral. Évidemment, les groupes d’options viendront gonfler rapidement la facture finale.
En résumé, voilà un joueur sérieux et avantageusement concurrentiel à Tesla. Elle est plus raffinée et profite de l’expertise de Volvo. Nous avons beaucoup aimé, mais reste à voir la réponse du grand public. L’offre en matière de voitures électriques s’élargit tous les jours.