Aujourd’hui, le gouvernement du Québec a dévoilé son plan d’économie verte. Le point le plus spectaculaire est, sans contredit, l’interdiction de vendre des voitures à essence dès 2035. Ça semble loin mais quinze ans, c’est vite passé!
Pour parvenir à cet exploit, le gouvernement mise sur plusieurs facteurs. Tout d’abord, la technologie progresse très rapidement. D’ici 15 ans, l’autonomie des voitures électriques devrait dépasser, et de loin, celle des voitures à essence d’aujourd’hui. Aussi, d’ici quelques années, on prévoit que le coût d’une voiture à essence et de sa version équivalente électrique sera égal.
Parallèlement, le gouvernement investira des sommes importantes dans l’électrification des autobus scolaires, urbains et interurbains, des taxis, de l’industrie du camionnage ainsi que des transports maritimes et ferroviaires. Le plan comprend aussi l’accélération du déploiement des bornes de recharge. 1,3 milliard seront consacrés aux incitatifs à l’achat de véhicules électriques.
Selon le plan d’économie verte (PEV), 1,5 million de voitures électriques rouleront au Québec en 2030. La même année, 55% des autobus urbains et 65% des autobus scolaires seront électrifiés. En 2035, donc, on ne retrouvera que des voitures, des VUS, des fourgonnettes et des camionnettes électriques ou hybrides branchables chez les concessionnaires. N’ayez crainte, on ne nous enlèvera pas nos voitures usagées le 1er janvier 2035!
Bien qu’il soit difficile de prévoir l’avenir (je ne sais même pas ce que je vais manger pour déjeuner demain matin!), il y a fort à parier que les obstacles actuels soient levés en 2035 : rareté des voitures électriques ou hybrides branchables, temps de charge, autonomie, rareté relative des bornes de recharge, coûts, etc.
En attendant, que ferez-vous? Brûler le plus d’essence possible ou commencer tout de suite à vous faire à l’idée?