Il y a des autos, des autos pour le hors route, des bateaux, des autos-bateaux (l’Amphicar, vous vous en souvenez?), des avions, des autos-avions, comme le récent AirCar. Et il y a le VonMercier Arosa.
Un Von quoi??? Un VonMercier. Il s’agit de la compagnie de Michael Mercier, un Américain du Colorado qui a peut-être des origines québécoises. Mercier est un ingénieur mécanique qui semble donner allègrement dans le design industriel et qui a sans doute décidé de donner un peu de noblesse à son nom de famille.
Les prémices de l’Arosa datent de 2014. Le projet a évolué et il y a quelques jours, Mercier a présenté sa bébelle au grand public. Il s’agit d’un aéroglisseur (un hovercraft comme aurait dit Shakespeare) mais pas du type que l’on retrouve dans les Everglades. L’Arosa est à l’aéroglisseur ce que la Bugatti Veyron est à l’automobile!
En effet, l’Arosa est un biplace ouvert extrêmement puissant, du moins pour un aéroglisseur. La propulsion est assurée par un moteur à essence qui alimente trois moteurs électriques totalisant 118 chevaux. On parle d’une autonomie électrique d’environ 70 km.
Bien que la puissance totale ne soit pas dévoilée par VonMercier, on sait que la vitesse de pointe se situe bien au-delà des 100 km/h. Ce qui n’est pas rien, considérant que l’Arosa peut se déplacer sur la terre, sur l’eau, sur l’asphalte, sur le sable, name it comme dirait le Shakespeare ci-haut nommé. Le bizarroïde véhicule pourra être conduit vers l’avant, vers l’arrière et de côté sans problème puisqu’il flotte, littéralement, sur un coussin d’air. Il faudra juste au propriétaire désirant «rouler» sur les routes publiques convaincre les autorités locales qu’il s’agit d’une voiture et non d’un bateau!
Les prix du VonMercier Arosa débuteront aux alentours de 75 000$ US.