Le samedi 1er juin 1974 est encore présent dans les souvenirs de plusieurs Québécois. Ce jour-là, un groupe de l’Âge d’Or de La Tuque se rend à l’Ile-aux-Coudres. Malheureusement, un problème mécanique sur leur autobus, sans doute les freins, empêche le conducteur de négocier le virage au bas de la fameuse côte des Éboulements, près de Saint-Joseph-de-la-Rive. 14 personnes meurent, 31 sont blessés dont 23 sérieusement.
Le 13 octobre 1997, l’histoire se répètera au même endroit à cause, encore, de freins défaillants. Cette fois, 44 des 48 personnes prenant place dans un autobus décèdent.
Ces deux tragédies ont amené de profonds changements dans l’industrie du transport. Certes, la courbe a été corrigée mais, surtout, ces accidents ont mis en lumière les méfaits de la fatigue chez les conducteurs et la presque absence de contrôle routier. En tout, 23 recommandations ont suivi l’événement de 1997 dont l’embauche de 150 nouveaux contrôleurs routiers.
Au moins, ces décès n’auront pas été vains puisqu’aujourd’hui nos routes sont beaucoup plus sûres.
