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C’est le temps de la chasse!

par JACQUES DESHAIES

Je suis demeuré un amateur de Jeep. J’ai été propriétaire d’un vieux YJ et je l’ai adoré. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est le genre de véhicule qui se transforme à l’humeur du moment. Vous avez le goût de la chasse ou de la pêche, il fait beau et un cabriolet vous manque, l’hiver approche et la neige vous appelle, tout ça et plus, le Wrangler peut vous combler. Mais attention, un nouveau joueur est arrivé et il pourrait bien vous faire hésiter dans votre processus d’achat. Le Bronco cuvé 2021 est arrivé.

Eh oui! Le Bronco effectue un retour après plus de 25 ans d’absence. Son histoire est trop longue pour que j’en parle, mais il faut savoir que le concepteur de la Mustang est l’un des chefs de sa conception initiale en 1963 avant le début de sa production officielle en 1964. La deuxième génération verra le jour en 1979 sous la signature du F-150 version raccourcie. Il est plus gros et moins exclusif évidemment. Il y a bien eu le Bronco II en 1982 mais cette version basée sur le Ford Ranger n’était vraiment pas dans le coup. Le 12 juin 1996, le grand Bronco tire sa révérence. Il sera remplacé, marché oblige, par le Ford Expédition.

La nouvelle cuvée du Bronco est en quelque sorte un hommage à la première génération. Que ce soit par son style très primitif que par son comportement général. Si vous êtes un amateur de VUS, le Bronco n’est pas pour vous. Il est beaucoup plus spartiate sans toutefois tomber sous l’aspect rudimentaire du Jeep Wrangler, il est capable des pires escapades sans toutefois mettre de l’ombre à la conduite quotidienne. Car j’ai roulé le grand Bronco principalement sur la route et j’y ai trouvé mon compte. Il est confortable, relativement silencieux malgré des pneumatiques appropriés à des conditions extrêmes.

Sous son museau loge le moteur six cylindres 2,7 L Ecoboost de 330 chevaux et qui propose plus de 415 lb-pi de couple. L’ensemble se complète d’une boîte de vitesse à 10 rapports. Dès la première accélération, les changements de rapports se font rapidement comme si vous étiez au volant d’un semi-remorque. C’est à ce moment que l’on découvre tout le potentiel qu’offre le nouveau Bronco en conditions difficiles. Je peux d’ailleurs vous le confirmer après une escapade en sentier du côté de l’Ontario. Voilà un joueur plus que sérieux dans le terroir longtemps dominé par le Jeep Wrangler.

Au chapitre du style, il impose par son allure très carrée qui n’offre aucun avantage sur le plan de l’aérodynamisme. C’est d’ailleurs l’un des éléments qui contribuent à sa consommation élevée de carburant. Son habitacle, en contrepartie, offre une présentation moderne et de bon goût. Le grand écran multimédia en ajoute à ce chapitre. Les sièges sont confortables à l’avant tandis qu’à l’arrière, vos hôtes pourraient vous en vouloir après un certain temps. Mais tout comme son plus féroce concurrent, le Bronco se déshabille facilement avec des panneaux de toit amovibles par section et des portières amovibles. Un toit souple est également offert en option. Nul besoin de vous mentionner que le catalogue des accessoires est également impressionnant.

Mais ce beau joujou a un prix. Notre modèle d’essai, un modèle 4 portières toit dur sous la version Wildcat Sasquatch affichait une facture d’entrée de $ 59,994.00. Il faut ajouter plus de $ 9,395.00 d’options et $ 1,900.00 de transport et préparation. Tout cela pour un grand total de $ 71,289.00. C’est beaucoup, mais tout de même concurrentiel dans ce segment ou le bonheur n’a pas de prix!

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