Malgré la popularité de l’énergie électrique dans l’industrie automobile de nos jours, un constructeur parmi tant d’autres continue de croire à la bonne vieille recette américaine, soit celle de faire confiance à une grosse cylindrée suralimentée pour propulser une voiture tout en muscles.
Chez FCA, les innombrables versions de la plateforme LX (Chrysler 300, Dodge Challenger et Dodge Charger) confirment qu’il est possible de faire fructifier les profits à partir d’une même architecture. D’ailleurs, à ce sujet, le constructeur italo-américain est passé maître dans l’art d’étirer la sauce.
Ces dernières années, la division Dodge a fait couler beaucoup d’encre par ses réalisations complètement hors normes. On n’a qu’à penser aux versions Hellcat de la Dodge Challenger ou de la berline Charger, sans oublier la Challenger SRT Demon, un bolide élevé au statut d’item de collection avant même sa sortie de l’usine. La plus récente folie de Dodge s’appelait SRT Hellcat Redeye, le coupé Challenger qui arrive deuxième dans la hiérarchie de la puissance au sein de SRT.
Or, tout indique que les sorciers de la performance chez Dodge sont déjà au travail sur une livrée Hellcat Redeye de la berline Charger, une décision qui ne surprend guère compte tenu de la popularité des produits haute performance développés par SRT depuis quelques années.
Déjà, les prototypes d’une Dodge Charger élargie (donc équipée de l’ensemble Widebody déjà disponible sur la Charger et la Challenger) ont été aperçus à quelques reprises aux États-Unis, la berline en question qui était toutefois habillée d’un capot masqué. Au moment d’écrire ces lignes, il est trop tôt pour savoir si le capot de la berline va s’inspirer de celui boulonné au coupé Challenger SRT Hellcat Redeye muni de deux entrées d’air distinctes. On le saura assez vite!
Quant au reste de cette superberline, elle devrait être équipée du même V8 suralimenté de 6,2-litres de cylindrée d’une puissance de 797 chevaux et de la boîte automatique à huit rapports. Il est également permis d’espérer que les premiers exemplaires de cette bête à quatre portières seront livrés avant la fin de l’année en cours… si la crise du COVID-19 ne s’éternise pas trop!