En même temps que la voiture électrique prend de plus en plus d’assaut la planète, que plusieurs pays, dont le Québec (techniquement ce n’est pas un pays mais… revenons aux voitures) envisagent de ne plus vendre de voitures à essence en 2035 (vont-ils y arriver, ça reste à voir), la plupart des journalistes automobiles s’interrogent sur l’avenir de Chrysler.
Hier, le 4 janvier, les actionnaires de FiatChrysler Automobiles et du Groupe PSA ont entériné le mariage des deux entreprises sous un nouveau nom Stellantis (à ne pas mélanger avec Stellar, la peu regrettée Hyundai). Stellanis sera constituée de pas moins de 14 marques.
Il est d’ores et déjà certain que la nouvelle entité, dirigée par Carlos Tavares, pas un deux de pique, s’attardera à couper les dépenses inutiles, à élaguer les différentes gammes qui se chevauchent tandis que les marques les moins rentables risquent fort d’être abandonnées.
Or, la marque qui semble la plus vulnérable serait Chrysler dont le portfolio est pour le moins fragile avec la très vieille 300. Quant au trio Pacifica / Pacifica Hybrid / Grand Caravan, il serait très facile de lui mettre un badge Dodge sur la calandre.
La perte de Chrysler n’aurait à peu près aucun impact sur le marché actuel. Pourtant, cette marque a déjà redéfini le luxe et le prestige de la voiture américaine. Jusqu’aux années 70, avoir une Chrysler était synonyme de réussite sociale.
La galerie de photos vous rappellera que Chrysler a déjà construit de superbes voitures… Il en manque plusieurs mais pour les non-initiés, c’est un bon début!