Bien qu’il ne soit plus commercialisé au Canada depuis 1998, l’inoubliable Lada Niva poursuit sa carrière dans certains pays dont, évidemment la Russie, son pays d’origine, fidèle à ses lignes d’antan.
Synonyme de rusticité et d’inconfort, le Niva se modernise au rythme des glaciers (mauvais exemple, depuis quelques années, les glaciers fondent nettement plus vite…) Toujours est-il que ce 4×4 des bois, dont la production remonte à 1977, voit son habitacle amélioré pour 2020.
Le tableau de bord reçoit de nouveaux boutons rotatifs pour la climatisation et des buses de ventilation plus imposantes. Aussi, le rétro éclairage des jauges est maintenant blanc et le totalisateur journalier compte davantage d’options. En plus, le coffre à gants est plus grand et il y a maintenant deux prises 12 V au tableau de bord. On n’arrête pas le progrès!
Les sièges sont nouveaux et, sur les versions à trois portes, le mécanisme de repli du dossier des sièges avant est plus… fiable, dixit Lada même! On retrouve aussi plusieurs autres améliorations. Mais les plus notables résident sans aucun doute dans de nouveaux supports de moteur et une utilisation accrue de matériel insonore qui, ensemble, vont réduire les vibrations et le bruit dans l’habitacle. Sur certaines versions huppées, on retrouve même des vitres électriques. Le nouveau Rolls-Royce Cullinan aussi a des vitres électriques. Donc, un Lada Niva et un Rolls-Royce Cullinan c’est du pareil au même.
Le vénérable Niva, qui s’appelle désormais 4×4, tout simplement, poursuit sa carrière avec une mécanique d’enfer, un quatre cylindres 1,7 litre de 82 chevaux et 95 livres-pied et une boîte manuelle à cinq rapports associée à un rouage 4×4 à deux rapports.
Si vous trouvez qu’un Jeep Wrangler est devenu trop bourgeois et technologique, le Lada 4×4 Urban devrait vous satisfaire. Dommage qu’il ne soit pas distribué ici!