Même si elle n’est plus importée au Canada depuis 1998, la marque Lada n’est pas morte. Loin s’en faut! En Russie, son pays d’origine, Lada est encore très populaire. Et elle continue de produire le Niva, un VUS rustique, mal assemblé, adorant la rouille mais à la mécanique increvable et aux capacités hors-route étonnantes. Beaucoup de Québécois ont adoré. La perfection n’est jamais intéressante, disait un grand sage…
Fabriqué depuis 1977, le Niva de 2025 est à peine plus moderne esthétiquement et techniquement.
Lada vient de dévoiler une version Sport de son rustre véhicule développée en collaboration avec sa division Lada Sport (une propriété de AvtoVAZ qui prépare, souvent avec succès, les Lada Niva engagés en rallye-raids partout dans le monde). Le quatre cylindres 1,7 litre de 83 chevaux est remplacé par un 1,6 litre, 16 soupapes, de 122 chevaux. Les pneus sont passés de 16 à 17 pouces. La transmission manuelle à cinq rapports, la suspension et les freins ont aussi été bonifiés pour pouvoir supporter une telle débauche de puissance… On parle tout de même d’une augmentation de la puissance de l’ordre de 47%!
Outre deux petites bandes de lumières LED à l’avant et des roues deux tons, la version Sport se distingue des modèles d’entrée de gamme par ses sièges chauffants, ses rétroviseurs électriques et la climatisation. Oui, monsieur, oui madame.
En Russie, il faut débourser 1 699 000 roubles, ce qui paraît énorme… mais, ramené en dollars canadiens, on parle de 28 400$. Imaginez, s’il était encore importé, nous pourrions avoir un VUS SPORT neuf à moins de 30 000$, avec la promesse que les tarifs de Trump ne s’appliqueraient pas. Ce serait la perfection. Presque.
