Il avait le mérite d’innover avec son moteur turbo, le seul offert par Honda. Afin de s’adapter à la réalité du marché américain, ce petit moteur quatre cylindres à céder sa place à un V6 plus traditionnel. Dommage! Pour le millésime 2016, les changements sont plutôt discrets. Quelques retouches ici et là aux pare-chocs et à la grille et nous voilà traversé une autre année. Les phares sont aussi nouveaux. Après les avoir découverts sur la grande RLX, voilà que ces phares Jewel-Eye se retrouvent sur le RDX. Le coup d’œil est assez joli. La base du bouclier avant est également plus expressive.
Les feux arrière sont également redessinés. Pour l’habitacle, l’ensemble de présentation est reconduit. Toujours ces deux écrans, l’un pour les contrôles des accessoires et l’autre pour la chaîne audio. D’ailleurs, Honda et sa division Acura sont les seuls à utiliser ce système à deux écrans. Les matériaux utilisés sont d’excellente qualité et l’assemblage digne de la réputation du constructeur.
Au chapitre de la motorisation, le V6 de 3,5 L est toujours en place, mais gagne un petit 6 ch et 1 lb-pi de couple. Malgré cela, la consommation d’essence s’en voit diminuer. En ville, les chiffres passent de 12,4 à 10,7 l/100. Cette motorisation est plus douce, mais moins énergique que la précédente. Les amateurs de conduite tout en douceur apprécient ce V6 couplé à une boîte automatique à six rapports. Sachez que le rouage intégral est de série et offre un rendement efficace.
En fin de compte, le RDX s’inscrit dans la catégorie des utilitaires de format moyen au comportement sans reproche et à la fiabilité exemplaire. Car il faut bien l’avouer, si le RDX n’offre rien d’exaltant, tant au chapitre de la présentation que sur le plan performance, vous pourrez faire des milliers de kilomètres sans problèmes.
