Elle se découvre
La 4C prend sa place tout doucement sur le marché canadien. Sachez que sept autres modèles viendront prendre place pour compléter la gamme d’ici quelques années. En plus de la Giulia dévoilée récemment, un petit cabriolet pourrait également venir s’installer.
Au premier coup d’œil, elle porte avec élégance ce magnifique nez tombant arborant le fameux logo de la marque. Ce museau en pointe a toujours su séduire la clientèle et nous, journalistes spécialisés. Si cette portion se veut présenter tout en rondeur, les autres parties de la carrosserie portent également des éléments bien galbés.
Si les stylistes ont effectué un travail exceptionnel à l’extérieur, ils ont également mis leur talent à l’épreuve pour l’habitacle. Si le noir est de mise, les surpiqûres rouges découpent parfaitement le dessin du tableau de bord. Disons qu’il est un brin envahissant. Pour ce qui est de l’espace intérieur, je dois vous annoncer que cette 4C n’accueille pas tous les gabarits. Si vous faites de l’embonpoint majeur ou que vous mesurez plus de six pieds, cette Alfa Romeo n’est pas pour vous.
C’est à la prise de contact que le sourire s’installe au visage du conducteur. Au démarrage, le son unique du moteur quatre cylindres turbo est enjôleur. Sa cylindrée de 1,8 L offre 237 ch à 6 000 tr/min tandis que le couple s’annonce à 258 lb-pi, et ce, à bas régime. Ce groupe s’accompagne d’une boîte de vitesse double embrayage à six rapports. Sa précision est remarquable et permet de maximiser le potentiel de la motorisation. Cette voiture parcours le 0-100 km/h en 4,5 secondes.
Et pour ajouter cette teinte de voiture de compétition, la servodirection est laissée de côté. Son agilité est remarquable. Il suffit de pointer le nez de l’Alfa pour qu’elle s’installe instantanément dans sa trajectoire.
Sommes toutes, l’Alfa Romeo 4C est un véritable délice pour les passionnés. Contrairement à d’autres constructeurs, la firme de Modène veut donner un grand coup à son retour en sol nord-américain.