Elle fait peau neuve, du moins….

Lancé en 1994, le constructeur allemand en a construit plus de 12 millions d’exemplaires. Depuis ces débuts, cette berline et ces déclinaisons se sont constamment améliorées. Après toutes ces années, l’A4 en est à sa cinquième génération.

Sans bouleverser la galerie, cette nouvelle livrée se veut la plus aérodynamique de sa catégorie. De l’avant, elle arbore une grille aux arrêtés accentuée, des ouïes inférieures mieux définies et des phares de dernière technologie. Les rétroviseurs quittent le montant du pilier A pour s’asseoir sur le haut des portières. À l’arrière, les feux sont repositionnés tandis que le parechoc légèrement transformé.

Pour ce qui est de l’habitacle, la transformation est beaucoup plus importante. L’austérité connue fait place à une présentation digne de mention. L’exécution est de haut niveau. Les matériaux sont également de grande qualité. La présentation est moderne tout en conservant une ergonomie presque parfaite. Le tableau de bord virtuel initié dans la TT de dernière génération se retrouve dans la berline.

Pour ce qui est de l’espace intérieur, le dégagement est accru pour tous les passagers. Elle ajoute 24 mm pour le dégagement de la tête tandis que les jambes des passagers arrière vont profiter de 23 mm supplémentaires.

Pour l’instant, le moteur quatre cylindres turbo de 2,0 L est confirmé. Le constructeur annonce une puissance de 252 ch et 273 lb-pi de couple. Avec une proportion de 40-60 pour le rouage intégral, soit 60 % du couple aux roues arrière, la berline allemande se conduit avec aisance. Elle affiche plus de caractère et sa conduite est plus incisive. De plus, la structure profite d’une diminution de poids qui avoisine les 110 kilos. Couplé à la boîte automatique DSG  double embrayage à sept rapports, cette nouvelle génération est encore plus dynamique.

Les versions à moteur TDi et la fameuse S4 et son V6 devraient aussi apparaître quelque part en milieu d’année.