C’est sous le capot que ça se passe
Elle se trouve toujours coincée entre-deux cette A6. Et pour lui insuffler une touche de fraîcheur, Audi l’a légèrement modifiée il y a quelques années. Question de nous faire patienter avant sa refonte. Pour cette année, la berline A6 s’amène avec sous une seule configuration. En Europe, la version Allroad et la sublime RS6 Avant est proposée. Pas chez nous!
Si la configuration est unique, le choix de motorisations est vaste. D’entrée, le moteur quatre cylindres turbo de 252 ch est offert. La boîte automatique à huit rapports complète l’ensemble. C’est cette même boîte qui accompagne le moteur turbo diesel de 3,0 L pour une puissance de 340 ch et un couple élevé de 428 lb-pi. Le V6 surcompressé de 3,0 L proposant 333 ch est aussi au catalogue. Finalement, la version sportive S6 est livrable avec un V8 biturbo de 450 ch. couplé à une boîte double embrayage à sept rapports. Imaginez un 0-100 en moins de 4,6 secondes pour une berline de cette taille.
Au chapitre du style, elle demeure une grosse A4. Même silhouette, mais gonflé de partout. Cette A6 se veut presque un passage obligé entre la A4 et les grandes A7 et A8. Elle prend 104 mm sur l’empattement de la A4. Et elle est plus longue de 214 mm. Sur la route, au loin, elles sont jumelles. Une fois stationnée, la différence est flagrante.
Il ne reste plus qu’à espérer qu’un jour, la fabuleuse RS6 dans sa livrée familiale, l’Avant, se pointe sur notre territoire. Je vous jure que les inconditionnelles de la marque vont se lancer tout droit vers les concessionnaires et que les autres se laisseront au moins séduire. Peut-être serai-je entendu quelque part dans l’univers d’Ingolstadt?