Tout simplement magnifique
Certains constructeurs nous offrent des produits qui, sans être mauvais, manquent souvent de charisme, disons-le. Aussi, dans la foulée des styles identitaires, l’on se retrouve avec une gamme qui se ressemble d’un bout à l’autre. Chez Audi, certains modèles souffrent de ça, mais pas la A7 qui demeure unique en son genre.
Si son appartenance au groupe est indéniable, sa silhouette est différente avec cette longue lunette arrière qui cache bien un hayon. Pour 2016, elle demeure inchangée sauf pour quelques modifications au chapitre des groupes d’options et quelques détails de finition. Elle s’offre toujours avec un choix de quatre moteurs.
Si les motorisations diesel sont en attente d’une homologation suite au scandale Volkswagen, la A7 peut toujours être équipée du V6 surcompressé de 3,0 L, le même que la A6. La version S7 commande le V8 biturbo de 4,0L avec ses 450 ch. Celle qui nous titille un peu est la monstrueuse RS7. Cette bête de puissance s’équipe du même groupe motopropulseur que la S7, mais accompagné de certains ajustements qui font passer la puissance de 450 à 560 ch.
Assisté du rouage intégral, cette Audi est un véritable délice. Autant pour les oreilles que pour sa conduite. Malgré un poids relativement élevé, elle s’extirpe de sa position arrêtée en moins de 3,9 secondes pour atteindre les 100 km/h. Je me souviens encore aujourd’hui du premier contact que j’ai établi avec RS7 sur les Autobahn d’Allemagne. J’en suis encore bouche bée.
Évidemment, tout ce plaisir a un prix. Il vous faudra donc débourser la somme rondelette de 116 000 $ avant de vous installer derrière le volant. Mais si votre banquier vous le permet, laissez aller vos sens et payez-vous ce petit bijou. Elle en vaut vraiment le coup.
