L’électrification d’une exotique
Si je parle de voiture de rêve ou de bolide exotique, vous m’interpellez immédiatement en me parlant de Lamborghini, de Ferrari ou de toute autre automobile de haut niveau. Et quand je parle de haut niveau, le style et les performances vont de soi. Pourtant, le constructeur munichois BMW va à contre-courant.
Je dois avouer que la i8 présente un style hors du commun. Si elle reprend les bases du design quant à la présentation des voitures exotiques, nez surbaissé en pointe et partie arrière relevée, elle offre tout de même des particularités exclusives. Honnêtement, elle aurait pu être du film `Le cinquième élément` de Luc Besson.
Son habitacle l’est tout autant. Même si la présentation du tableau de bord nous rappelle ses origines, le dessin offre tout de même une touche futuriste. Si les portes en élites sont spectaculaires, sachez que monter à bord demande quelques contorsions. Y monter et y descendre demande une certaine adresse.
Ce joli coupé abrite un petit moteur à essence trois cylindres de 1,5 L logé au centre du véhicule tout comme le deuxième moteur électrique. Un autre engin tout électrique est monté à l’essieu avant. Si le moteur trois cylindres propose plus de 231 ch, l’ajout des deux moteurs électriques offre une puissance totale de 357 ch.
Si le moteur électrique monté à l’avant n’entraîne que cette partie avec l’aide d’une boîte automatique à deux rapports, les roues arrière sont entraînées par le duo électrique-thermique qui dispose sa puissance aux roues arrière grâce à l’apport d’une boîte automatique à six rapports. En combiné, cette i8 peut atteindre les 100 km/ en moins de 4,4 secondes.
Sommes toutes, la BMW i8 offre une silhouette unique, une douceur exceptionnelle et une consommation lilliputienne. En contrepartie, elle demeure une exotique à utilisation restreinte qui commande une facture tout de même élevée. Mais qui s’en souci lorsque le prix n’est pas un obstacle et que l’exclusivité est une priorité?
