Rapport poids/puissance du Juke
L’année 2016 marque la disparition des version hybride et GT de la Série 5. Rassurez-vous, aucun sourcil n’a été levé suite à l’annonce de leur départ.
La GT et son look moribond représentent le principe d’une bonne idée mal exécutée. D’ailleurs, la Série 5 n’est pas une beauté à tout casser, particulièrement en version de base 528xi. Il faut lui greffer un ensemble sport M (2700$) pour rehausser son look. Dommage que la voiture soit volontairement terne, pour inciter l’achat des options.
La qualité de l’habitacle est cependant irréprochable. Les sièges gagnent un millénaire de confort en comparaison à la Série 3. Les réglages sont quasi infinis, de l’appui-tête jusqu’au-dessous des genoux. Il faut souligner aussi la vaste sélection de moulures qui, plutôt que de s’imposer en boiserie sénescente, est offerte en 9 alternatives, pour plaire à tous. En revanche, la concurrence propose aussi ce type de configuration.
La version 528i, à rouage propulsion, a été supprimée cette année, elle aussi. Le prix de départ grimpe donc à 63 302$ (T&P inclus). C’est dispendieux, considérant le fait qu’à ce prix, le rapport poids/puissance est similaire à celui du Nissan Juke. Cependant, BMW excelle dans la précision du comportement routier. À prix équivalent, la conduite de la 528xi est supérieure à la Hyundai Genesis avec un V8.
La Série 5 n’est pas en reste côté puissance. Par contre, il faut considérer le fait que la facture grimpe en moyenne de 4000$ par cylindre ajouté. La puissance de la 535i s’avère un bon compromis. Sinon, les 550 et M5 promettent des sensations avec l’aide d’un V8 4,4L à double turbocompresseur. La poussée de ces motorisations permet d’évaluer pleinement le rembourrage des sièges. L’ensemble compétition de la M5 gagne 25ch cette année, pour une puissance totale de 600ch.
La Série 5 est désormais offerte avec le rouage intégral xDrive dans toutes ses versions, sauf la M5. C’est une voiture dispendieuse, mais qui remplit ses promesses une fois à bord.