Plus convivial mais toujours aussi puissante

Elle est toujours en vie cette Viper. Malgré les nombreuses difficultés au chapitre des ventes, l’exotique de Chrysler résiste à sa disparition. L’on se souviendra qu’elle avait souffert de l’arrivée, au même moment, de la nouvelle cuvée de la Corvette.

Au chapitre du style, rien à redire de la Viper. Elle est toujours aussi spectaculaire avec son nez plongeant et sa grande bouche au bouclier inférieur qui lui confère un style agressif. Elle porte également toujours ses grandes ouïes latérales qui permettent une circulation d’air optimal au groupe motopropulseur. Les échappements sont encore logés à la terminaison des éléments bas de caisse. La partie arrière relevée porte un aileron intégré qui, avec la ligne tombante du toit, permet à la Viper de mieux coller au bitume à haute vitesse.

Même si l’habitacle est toujours aussi caverneux, la présentation est tout à fait spectaculaire. Même si personne ne veut en parler chez le constructeur, l’on distingue parfaitement la touche italienne mise de l’avant chez Ferrari. Les cuirs sont de belle signature tandis que l’assemblage est nettement mieux réalisé. L’instrumentation est facile à consulter et vivement un écran de grande dimension logé au centre du tableau de bord.

Autre élément identitaire à la Viper, le fameux V10 à la sonorité particulière. La Viper est toujours équipée du gargantuesque V10 de 8,4 L pour une puissance de 645 ch. Et si vous pensez que c’est suffisant, sachez que ce moteur propose plus de 600 lb-pi de couple. Les accélérations sont foudroyantes tout comme les reprises qui n’en finissent plus. Conduire une Viper commande une certaine délicatesse et beaucoup d’attention. La boîte manuelle Tremec à six rapports est parfaitement étagée, mais la pédale d’embrayage pourrait facilement être transformée en appareils d’exercice pour les mollets.

Sommes toutes, la Viper demeure une voiture unique part sa silhouette et par sa mécanique. Elle est probablement la moins générique du lot.