Toujours aussi discrète
L’idée était excellente d’importer ce monospace comme nos cousins français les appellent. Ces petites fourgonnettes sont parfaitement adaptées aux rues étroites des vieux pays. Là où ça n’a pas fonctionné, c’est que le C-Max est arrivé en mode hybride seulement et à un prix pas très compétitif. Pendant ce temps, Mazda vendait sa 5 et Kia sa Rondo sans problème. Imaginez, seulement 721 C-Max ont trouvés preneurs l’an dernier.
Sa silhouette n’est pas des plus laides pourtant. Il reprend la partie avant que l’on retrouve sur les Fiesta, Focus et Fusion. Catégorisée comme petite fourgonnette, sa ceinture de caisse est relativement imposante, mais la ligne supérieure en inclinaison vers l’arrière lui confère un certain dynamisme.
Même constat pour l’habitacle qui s’offre sous un tableau de bord des plus modernes. De plus, l’espace intérieur est généreux tout comme le dégagement pour la tête. Sa polyvalence est indéniable grâce au coffre qui peut prendre un volume de chargement de plus de 694 litres avant d’incliner le dossier de la banquette arrière. Mais attention à la version Energi qui propose un coffre réduit.
Ce monospace est offert en deux versions soit hybrides traditionnelles ou sous le pseudonyme Energi, une hybride rechargeable. Dans le premier cas, le moteur quatre cylindres à combustion de 2,0 litres se joint à un moteur électrique de 88kW pour une puissance combinée de 188 chevaux. Cet ensemble par une boîte à rapports continuellement variable, CVT.
Dans le cas de la version Energi, l’on retrouve exactement le même groupe motopropulseur, mais cette fois, avec possibilité de la recharger. En charge complète, vous pouvez rouler en mode électrique seulement sur une distance de 33 km. Toujours dans des conditions optimales évidemment.
En résumé, la Ford C-Max demeure inchangée depuis son lancement. Et devant la faiblesse de ses ventes, il faut se demander pourquoi Ford persiste dans cette voie.
