Anonyme
La petite sous-compacte de Ford était promise à un brillant avenir en Amérique du Nord. Si l’on regarde les ventes de cette voiture au Canada l’an dernier, il semble que les consommateurs la boudent ou tout simplement ne la connaît pas. Elle traîne de la patte derrière les leaders du groupe comme la Nissan Micra et la Toyota Yaris.
Il faut penser que le constructeur américain ne la pousse pas suffisamment. Mais ils ne sont peut-être pas intéressés. Le profit généré par les ventes du F-150 est beaucoup plus intéressant que celui de cette citadine. À preuve, aucun changement n’est apporté à cette Fiesta pour 2017. Elle dispose toujours de son choix étendu de trois motorisations, tous complètement différentes.
D’entrée, le moteur traditionnel quatre cylindres de 1,6 litre est livrable avec sa boîte manuelle à cinq rapports ou une automatique à six rapports. Ce groupe délivre 120 chevaux et 112 lb-pi de couple. Introduit il y a quelques années, le moteur trois cylindres équipé de la technologie Ecoboost procure un peu plus de puissance, 123 chevaux et un peu plus de couple, 125 lb-pi. Mais sa consommation avoisine les 6 l/100, soit plus d’un litre au cent de moins. Malheureusement pour certains acheteurs, ce groupe s’accompagne de la boîte manuelle à cinq rapports seulement. Pas de boîte automatique.
Si vous êtes amateurs de conduite dynamique, je vous suggère la version ST. Cette dernière propose le moteur quatre cylindres de 1,6 litre Ecoboost pour 197 chevaux. Encore une fois, la boîte manuelle demeure la seule disponible. Mais dans ce cas, c’est tout à fait compréhensible. Cette Fiesta peut atteindre les 100 km/h en moins de sept secondes. La conduire est un véritable plaisir. Agile à souhait et équipée d’une suspension bien adaptée, elle avale les virages serrés sans encombre.
Le marché est compétitif dans cette catégorie et il est dommage que Ford n’ait pu faire mieux. Surtout qu’elle est proposée en version berline ou à hayon.
