Voiture de police
Ce n’est peut-être pas le cas chez nous, mais un grand nombre de corps policiers américains aiment la Taurus. Pour son confort probablement. Réalisée sur une plate-forme Volvo à l’époque où Ford en était propriétaire, cette Taurus était revenue de loin. Mais aujourd’hui, cette grande et lourde berline typiquement américaine n’est pas très prisée des consommateurs comme vous et moi. Elle excelle du côté des véhicules de service et de location à court terme.
Pour 2017, rien de neuf à se mettre sous la dent. Et les ventes sont en chute libre chez nous. Moins 600 unités vendues en 2015 au Québec. Pas fort! Il faut comprendre que son gabarit imposant la classe dans une catégorie sur le déclin. Comme ses concurrentes, ces intermédiaires n’ont plus la cote.
Elle dispose encore de trois choix de moteurs. Le premier est un quatre cylindres Ecoboost de 2,0 litres pour 240 chevaux. Il ne faut pas oublier que cette Taurus affiche un poids aux alentours de 1900 kg. Elle se propose en mode traction seulement. Les versions les plus populaires, si l’on peut dire ça, SE, SEL et Limited portent le moteur V6 de 3,5 litres pour 288 chevaux. Ce sont ces versions qui peuvent recevoir le mode traction ou le rouage intégral.
La plus sportive du lot demeure la version SHO. Elle s’équipe du même V6 de 3,5 litres, mais assistée par la technologie Ecoboost. L’apport de la turbocompression porte la puissance à 365 chevaux. Malgré son poids élevé, elle peut atteindre la norme des 100 km/h en moins de 5,9 secondes.
Là où cette Taurus affiche un retard, c’est au chapitre des boîtes de vitesse. Les ingénieurs de Ford auraient dû travailler sur une boîte plus efficace et mieux adaptée. Surtout au moment où la concurrence présente des boîtes à huit et neuf rapports.