Unique en soi
Un peu comme la Mazda Miata pendant des années, tout porte à croire que la Hyundai Veloster n’intéresse pas la concurrence. Avec sa configuration trois portière, elle demeure unique en soi. Cette année, le seul changement apporté est le retrait de la version Rally. Si son originalité est indéniable, sa popularité semble sur le déclin. Suffit de penser que seulement 810 unités ont trouvées preneurs l’an dernier au Québec.
De plus, une série de déclinaison plus sportive de certains modèles devrait faire leur apparition d’ici peu. Ces versions appelées N pourraient pousser la Veloster vers la sortie. À moins que! De toute façon, cette petite sportive s’adresse à une clientèle précise. Ils ne veulent pas d’une sous-compacte anonyme.
Sachez que le côté conducteur n’offre qu’une grande portière tandis que le côté passager offre deux portières, dont celle de derrière en ouverture inversée. Curieux mélange me direz-vous? Eh oui, c’est plutôt bizarre. Toutes les versions portent le moteur quatre cylindres de 1,6 litre, le même que sa petite sœur, l’Accent, pour une puissance générée de 132 chevaux. La boîte manuelle à six rapports est livrable de série tandis que la boîte automatique à six rapports est proposée en option.
Mais il existe également une version plus musclée. Cette dernière porte le même moteur quatre cylindres de 1,6 litre, mais accompagné d’un turbo. Sa puissance grimpe ainsi à 201 chevaux. Elle est beaucoup plus amusante à conduire. Particulièrement avec la boîte automatique double embrayage à sept rapports. Que ce soit la version régulière ou la version Turbo, dans les deux cas la suspension est d’une rigidité irritante avec le temps. Votre dos vous en donnera des nouvelles!
Ce petit coupé original à souhait est intéressant sous plusieurs aspects, mais également de multiples défauts. Entre autres, la visibilité est atroce, le comportement peu convaincant et la suspension ultra rigide.