Croisement sur la fin
Il est le dernier des modèles de la première série des Infiniti. Il est le seul qui n’arbore toujours pas le nouveau style identifiant la marque comme la grille et le pilier D en forme de boomerang. Lancé en 2004, il affichait un style unique et spectaculaire à cette époque. Aujourd’hui, il a du mal à cacher son âge. Son air musclé à mi-chemin entre un coupé sport et un utilitaire est plutôt original. Mais le marché s’est transformé et ce type de véhicule est remplacé par des utilitaires coupés plus logeables comme le BMW X6.
Pour 2017, il affiche toujours la même bouille et ne reçoit, en guise de changement, que l’ajout d’une version Limited au catalogue. Cette version montée sur d’immenses pneus de 21 pouces porte des feux de position DEL à la partie inférieure du bouclier et des prises d’air latérales aux couleurs de la carrosserie. C’est mineur, mais commande une facture plus élevée.
Les versions équipées du moteur V8 sont retirées de la gamme. C’est dommage, car le ronronnement de ce gros moteur ajoutait cette touche monstrueuse à ce QX70 appelé FX dans une autre vie. La disparition de cette version est également un signe de son remplacement prochain ou tout simplement de sa disparition.
Pour 2017, seul le moteur V6 de 3,7 litres est livrable. Avec ses 325 chevaux, il effectue un bon boulot, mais c’est loin du fameux V8. L’ensemble est complété par une boîte automatique à sept rapports. Le rouage intégral est également de série.
Côté pratique, il dispose de cinq places seulement et la garde au toit est légèrement réduite aux places arrière. Mais c’est surtout la visibilité qui demeure son point faible. En manœuvre de recul, vos passagers devront peut-être vous aider. Vivement la caméra de recul.
Ce qui est certain, c’est qu’il est toujours spectaculaire et que fiabilité est indéniable.
