La grande lady
Cette génération de la grande berline de Jaguar avait remplacé un pan de l’histoire de la marque. La génération précédente avait résisté au temps pendant près cinquante ans. C’est aussi long que l’émission Bobino à Radio-Canada. Tout de même pas mal! Mais il était temps de passer à autre chose.
Ce que j’ai trouvé dommage lors de son dévoilement en 2011, ce sont les nombreuses similitudes avec la XF. Particulièrement dans sa partie avant. Les phares sont différents, mais au premier coup d’œil, il en faut quelques secondes pour la différencier. Au moins, la partie arrière est complètement différente. Le pilier D porte une bande noire distinctive de la couleur de la carrosserie qui vient comme se joindre aux feux arrière montés verticalement. De plus, la ligne de toit qui s’allonge lui confère des allures de berline coupée tout en se complétant par une lunette arrière très inclinée.
À l’intérieur, les cuirs sont abondants. Ils enveloppent le tableau de bord. La console centrale et les intérieurs des portières. Ajoutez quelques boiseries et vous voilà dans une berline très britannique. Le confort est également l’une de ses grandes qualités. Dans sa version allongée, le dégagement aux places arrière est démesuré. Mais attention à la garde au toit lors de votre entrée.
Cette XJ peut recevoir trois moteurs au choix. Le premier est un V6 de 3,0 litres surcompressé qui affiche une puissance de 340 chevaux. Ce groupe se complète par un rouage intégral, idéal pour notre climat. Si vous optez pour l’un des V8 au programme, vous n’y aurez pas droit. Le mode propulsion est le seul offert. Le premier V8 surcompressé de 5,0 litres propose 470 chevaux. Le même moteur propose également une puissance de 550 chevaux dans la version XJR.
Si cette grande berline anglaise est séduisante, ses concurrentes disposent d’arguments plus convaincants. De plus, cette Jaguar porte toujours la mauvaise réputation du constructeur au chapitre de la fiabilité.