L’évasion tout terrain

Un peu d’histoire, c’est en 1984 que l’original Jeep Cherokee est né sous l’allure d’un petit véhicule utilitaire. Probablement l’un des premiers de cette catégorie, à cette époque. Faisant bonne route jusqu’en 2000, il disparaît par la suite. C’est en 2013 que l’appellation Cherokee refait surface.

La tendance forte depuis quelques années est aux utilitaires compacts. Maniable, peu dispendieux et parfait pour nos hivers. C’est probablement pour ces raisons que cette gamme de véhicules est aussi populaire auprès des consommateurs québécois. Le Cherokee cadre parfaitement dans cette catégorie. Certes, son style a fait beaucoup jaser lors de son dévoilement en 2013. Ses phares avant effilés et son nez plongeant lui n’ont pas fait l’unanimité. Aucun changement pour la cuvée 2017

Lorsqu’on prend place à bord on remarque automatiquement, le style Jeep. Le tableau de bord est doté de la même signature retrouvée dans la plupart des produits Chrysler. Il est pratiquement devenu la marque de commerce du constructeur par la qualité des matériaux et d’exécution, en plus de son système d’info divertissement tellement facile et plaisant à utiliser. Les sièges sont confortables, mais sans plus. L’espace arrière est adéquat pour les enfants, mais pour les adultes, c’est un autre pair de manches.

Parlons maintenant moteur. Tout d’abord les versions Sport, North et Limited offrent un moteur quatre cylindres de 2,4 litres qui se montre un peu paresseux dans la version à rouage intégral. Sinon, pour la version à traction, il se débrouille relativement bien. Le plus populaire de la gamme est sans doute le V6 de 3,2 litres. Le seul bémol est la boîte automatique à neuf rapports qui n’est pas d’une grande fiabilité.

En conclusion, le Jeep Cherokee offre une qualité d’assemblage surprenante et sa silhouette est tout de même réussie. La grande question est sa fiabilité à court et moyen terme.