Ben du gaz!
Dans un monde où la consommation d’essence et surtout le taux d’émissions polluantes sont devenus des arguments de taille pour vendre les voitures, certains constructeurs continuent d’offrir des véhicules qui sont à l’encontre de cette tendance. De plus, ils sont prêts à en payer le prix. Surtout que les acheteurs de ces véhicules sont également prêts à reprendre une bonne partie de cette facture. C’est un peu le cas du Grand Cherokee qui porte une fiche de consommation outrageusement élevée.
Reconduit intégralement pour 2017, seule une édition Trackhawk se pointera comme nouveauté. Il est vrai que sa silhouette demeure toujours aussi séduisante avec ses passages d’ailes enveloppants et sa grille à sept bandes entourée de phares effilés. Son habitacle est le résultat de cette refonte pour tous les aménagements des produits de la marque. Des matériaux de meilleure qualité et une présentation soignée.
Au chapitre de la motorisation, si trois moteurs sur quatre consomment comme des ogres, soulignons la présence au catalogue de la motorisation diesel. Ce moteur V6 de 3,0 litres propose 240 chevaux seulement, mais un couple qui se pointe à 420 lb-pi. Il est puissant et offre une belle douceur même à haut régime. Mais si ce type de moteur ne vous attire pas, il existe trois autres choix plus traditionnels.
Il y a bien le Pentastar V6 de 3,6 litres pour 290 chevaux, mais les amateurs de performances vont optez pour l’un des deux V8 proposés. Le premier, un V8 de 5,7 litres produit 360 chevaux tandis que le V8 de 6,4 litres dans la version SRT offre 475 chevaux. Si jamais ce n’est toujours pas assez, soyez patient, une version Hellcat va s’ajouter sous peu. Vous pourrez à ce point profiter de plus de 700 chevaux sous le capot. La démence sur quatre roues!
Au final, le Grand Cherokee demeure un choix judicieux si vous êtes un amateur d’utilitaire de la vieille garde. Et surtout si le prix du pétrole n’a pas d’impact sur votre budget!