Du changement à l’horizon
Elle conserve la même allure depuis ses tout débuts. Il est maintenant temps de la rafraîchir ou tout simplement de l’éliminer. Car, honnêtement, avec seulement 814 ventes au Canada en 2015, elle est loin de faire l’unanimité. Pourtant, elle est l’une des seules compactes de luxe sur le marché à offrir le mode hybride. Seule l’Audi A3 peut rivaliser, mais un prix plus élevé.
Pour 2017, cette CT demeure inchangée mais les rumeurs nous annoncent une refonte complète pour le millésime 2018. Cette nouvelle cuvée pourrait même nous être présentée dès le début d’année. Cette Lexus n’est rien de moins qu’une Prius de génération précédente. C’est pour cette raison qu’une nouvelle CT verra le jour sous peu.
Elle a tout de même subi quelques transformations d’ordre esthétique afin de l’adapter au style actuel des produits de la marque. Que l’on pense à cette grille en forme de sablier. La présentation de l’habitacle demeure également dans le ton avec son écran multimédia déposé au centre du tableau de bord. Une façon utilisée par certains concurrents. Chez Lexus, les matériaux sont d’excellente qualité tout comme l’exécution qui se veut irréprochable. Les sièges offrent confort et un bon maintien.
Côté performances, c’est un peu décevant. Je comprends que les voitures hybrides n’offrent pas ce genre d’exaltation. Mais si elle gagnait quelques chevaux, ce serait beaucoup mieux. Le moteur quatre cylindres de 1,8 litre propose 98 chevaux seulement. Pour l’assisté, un moteur électrique de 60 kW pour 80 chevaux s’installe. Au combiné, c’est un pauvre 134 chevaux qui propulsent cette CT. Cette motorisation anémique offre des accélérations et des reprises qui demandent réflexion lors de certaines manœuvres. À titre d’exemple, les 100 km/h sont atteints en 11,4 secondes. Une éternité!
Sommes toutes, vivement du changement pour cette compacte de luxe. Lexus mérite mieux comme voiture d’entrée de gamme.