Une question de prestige
Force est d’admettre que les consommateurs sont prêts à payer pour une version endimanchée d’un modèle vendu à grande échelle. Chez Acura, c’est la Civic qui s’était fait passer pour une EX. Finalement, la direction avait compris que les clients en voulaient un peu plus. Chez Lexus, c’est la ES qui reprend ce rôle sur la plate-forme de la Camry. Il est vrai qu’elle se distingue un peu plus au chapitre de sa silhouette. Mais c’est pourtant la berline Toyota sous un habillage plus raffiné.
La Lexus ES revient sans aucun changement pour 2017. Elle est reconduite avec ce profil des plus génériques. Sa ceinture de caisse est sans relief sauf pour une petite bande à sa base. Par chance, la grille en forme de sablier vient jeter un peu d’exaltation. Comme pour la partie arrière qui détonne que par les bandes dessinées dans les feux.
Son habitacle rappelle certains éléments présentés antérieurement dans ses concurrentes comme Mercedes-Benz et BMW. Suffit de regarder la façon dont s’entoure l’écran multimédia pour comprendre ce constat. Rien à reprocher également à la qualité d’assemblage. Tout est parfait. Même chose pour les matériaux utilisés. Même les plastiques offrent un beau coup d’œil.
Comme pour tous les modèles de la gamme Lexus, la ES est livrable avec le moteur à combustion traditionnel ou une motorisation hybride. Dans le premier cas, c’est le V6 de 3,5 litres connu au sein de la marque. Il délivre 268 chevaux par l’entremise de la boîte automatique à six rapports. À ce chapitre, cette ES affiche un certain retard sur la concurrence.
Pour un environnement plus propre, la version hybride propose un moteur quatre cylindres de 2,5 litres assisté par un moteur électrique de 50 kW pour une puissance combinée de 200 chevaux. Dans les deux cas, disons que les performances n’ont rien de bien enlevant. En résumé, cette ES demeure une voiture plutôt tranquille.