L’entre-deux des Lexus
Les constructeurs allemands ont tous leur modèle d’entre-deux. Chez BMW, c’est la Série 5, chez Audi la A6 et chez Mercedes-Benz, la Classe E. chez Lexus, c’est la GS qui reprend ce rôle. De plus, elle doit lutter contre des modèles de la marque même. La Lexus IS demeure la sportive tandis que la ES propose pratiquement le même niveau de confort et de conduite.
Dans le cas de la GS, malgré que son gabarit semble plus imposant, elle est plus courte sur son empattement et sa longueur hors tout. Même le poids est semblable. Mais si le rouage intégral est d’une grande importance pour vous, cette GS l’offre contrairement à la ES. De plus, une version survitaminée est disponible, la GS-F.
Pour cette année, la GS n’offre aucun changement. Déjà, elle est un peu plus séduisante que la ES. Les proportions de sa silhouette sont plus jolies avec son nez légèrement allongé. Pour ce qui est de l’habitacle, les similitudes sont nombreuses. Même la présentation du tableau de bord est pratiquement une copie de celui de la ES.
Mais terminé les comparaisons. Cette GS se distingue également par une motorisation plus puissante avec son V6 de 3,5 litres qui dispose de 311 chevaux au compteur. Cette version profite du rouage intégral. Une GS hybride est au catalogue avec le même V6 accompagné par un moteur électrique. Au final, la puissance s’établit à 338 chevaux.
Finalement, une version ultra sportive est ajoutée à la gamme. La GS-F profite de quelques éléments aérodynamiques comme les ouïes derrière les ailes avant. De plus, elle s’équipe du V8 de 5,0 litres pour 46 chevaux et d’une boîte automatique à huit rapports. Les amateurs du ronronnement du V8 seront comblés. Seule ombre au tableau, cette GS-F commande une facture qui frise les 100 000 $.
En résumé, la GS se veut plus aguichante que la ES et sa version GS-F offre quelques battements de cœur supplémentaires.
