Statu quo encore une fois
On ne bouge pas beaucoup chez Lexus quant au renouvellement de ces utilitaires. Curieux, car la concurrence s’active depuis quelques années. Que ce soit le GX ou le grand LX, rien ne bouge. Dans le cas du LX, les ventes sont tellement discrètes qu’aucun chiffre n’apparaît au compteur. Mais la philosophie de Toyota est claire. Ils se doivent d’être présents dans toutes les catégories proposées sur le marché.
Le LX ressemble beaucoup à son petit frère, le GX. Son empattement est plus long de 60 mm tandis que sa longueur s’allonge de 200 mm. Il est aussi plus large de 110 mm et plus haut de 25 mm. Mais il est également plus lourd à hauteur de 348 kg. C’est beaucoup! Nous avions parlé du Land Cruiser pour le GX mais le LX est encore plus près de ce dernier utilitaire réservé au marché américain.
Ai-je besoin de vous mentionner à quel point le confort est sa principale qualité ? Malgré sa vétuste structure, il assure à ses occupants un habitacle spacieux et une douceur de roulement remarquable. Sa robustesse s’exprime par cette carrosserie montée sur châssis et réalisée avec de l’acier haute résistance. Il s’équipe d’un moteur V8 de 5,7 litres de 383 chevaux qui est gourmand comme un Airbus. Couplé à une boîte de vitesse automatique à huit rapports, ce groupe vous permettra tout de même d’atteindre les 100 km/h en moins de 7,6 secondes. Quand même pas mal!
Pour ce qui est du style, disons que c’est peu enivrant. Si ce n’était de toutes ces bandes de chrome qui ornent sa carrosserie, il passerait facilement pour un utilitaire de quinze ans d’âge. Juste pour trahir son âge, sachez que la troisième banquette se compose de strapontins qui se basculent sur les côtés façon vieux Land Rover Defender. Pour le reste, il offre un équipement des plus garnis et une qualité d’assemblage irréprochable.