Une récupération japonaise
Je dis ça comme ça, mais le NX est nouveau pour nous, mais pas pour les Japonais. Lors d’un voyage au Japon pour la tenue du Salon de l’Auto de Tokyo, j’avais aperçu le NX sur la route. Il n’était pas vendu chez nous à l’époque, mais il portait le badge Toyota. La direction de Toyota l’a invité en renfort pour faire face à la concurrence dans un marché en nette croissance.
Le NX affiche une silhouette moderne, mais il ne fait pas nécessairement l’unanimité. Son nez portant la grille Lexus s’avance un peu trop et déstabilise sa silhouette. Mais pour le reste, les embossures au bas de sa carrosserie alliée à une vitre de custode pointue lui confèrent un certain dynamisme. Il n’y a pas à dire, il est à part des autres.
Son habitacle est dans la continuité des produits de la marque. Même dessin à quelques détails prêt pour le tableau de bord. L’écran multimédia n’est pas incorporé dans la partie supérieure, mais plutôt déposé en son centre. C’est devenu une habitude pour bien des stylistes! Plusieurs versions sont proposées dont une version F Sport qui présente quelques éléments esthétiques exclusifs.
Pour ce qui est de la mécanique, une motorisation hybride est évidemment offerte. Un moteur quatre cylindres de 2,5 litres s’installe accompagné d’un moteur électrique. Vous pourrez en extirper une puissance avoisinant les 200 chevaux au combiné. Cette configuration n’a pour but que d’offrir un petit utilitaire peu gourmand tout en diminuant les émissions polluantes.
Vous pourrez également opter pour le moteur quatre cylindres de 2,0 litres assisté d’un turbo pour une puissance de 235 chevaux. Couplé à une boîte automatique à six rapports, il est efficace, mais mal adapté aux rapports de boîte. Là encore, la consommation de carburant prime et vous devrez activer le mode Sport pour l’exploiter à fond.