Quoi s’attendre
La grande réunion a eu lieu. Tous les concessionnaires représentant la marque étaient conviés à la maison mère afin d’en savoir un peu plus sur l’avenir de Lotus. Malgré des propos rassurants, l’avenir de Lotus est loin d’être scellé. Le propriétaire, DRB-Hicom, injecte de l’argent dans l’entreprise depuis longtemps afin de trouver un repreneur. Aux dernières nouvelles, il y a avait le groupe Volkswagen qui se montrait intéressé. Mais avec ce scandale des moteurs Diesel, il se pourrait que les ardeurs du constructeur allemand soient freinées pour un bon bout de temps.
En attendant, c’est l’Evora qui porte le flambeau. En attendant le retour de la belle Esprit, cette Evora se refait une toilette pour 2016. Son bouclier avant se pointe vers l’avant pour une silhouette plus incisive. La transformation est également importante à l’arrière. Le diffuseur accueille un échappement central tandis qu’un aileron plus imposant effectue le lien entre les feux tout en rondeur. L’habitacle est aussi plus moderne. Plus ergonomiques, les commandes sont plus faciles à utiliser.
C’est sous son capot arrière que loge la grande surprise. Le V6 de 3,5 L surcompressé propose une puissance de 400 ch d’où le nom de cette Evora. Assisté par une boîte manuelle à six rapports ou par une boîte automatique également à six rapports, cette motorisation s’avère à la hauteur des attentes des acheteurs de voiture exotique. Au moment d’écrire ces lignes, cette Evora n’avait pas encore franchi l’Atlantique.
Il faut toutefois avouer que la touche du nouveau patron de Lotus, Jean-Marc Gales, commence à porter fruit. Maintenant, est-ce que cette nouveauté sera suffisante pour redorer le blason de la marque? Rien n’est moins sûr. Mais attendons tout de même un peu. Le tribut de Colin Chapman de peut s’éteindre ainsi. Après tout, Lotus demeure un monument de l’histoire de l’automobile. L’Evora 400 est attendu en début d’année.