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Maserati

Pas facile pour les italiennes

Elle n’a pas toujours eu bonne réputation cette marque italienne. Reprise par la Scudéria Ferrari il y a quelques années, Maserati éprouve de la difficulté à s’installer dans la catégorie des voitures de prestige. Sans savoir pourquoi, elle est encore méconnue et traîne avec elle les problèmes du passé.

Il est vrai que le prix de la plupart des modèles est plutôt salé. La sportive de la famille, la Granturismo se pointe à la base avec un prix de 153 000 $. À ce prix, l’on s’attend à une voiture aussi mythique que les Ferrari et Lamborghini de ce monde. Elle est reconduite intégralement pour 2016. Autant pour le coupé que pour le cabriolet. D’ailleurs, cette déclinaison porte le nom de GranCabrio chez nos amis européens. Et la fiche signalétique ne s’arrête pas là. Le catalogue est assez complexe. Au final vous y retrouverez deux choix de motorisations selon la version choisie. À la base, c’est le même V8 de 4,7 L qui se présente sous deux plages de puissance soit 444 et 454 ch.

De l’autre côté, Maserati propose deux berlines de taille différente. La plus petite, la Ghibli, reprend pratiquement les mêmes lignes que sa grande sœur, la Quattroporte. À quelques détails près, elle propose cette grille distinctive et tombante arborant le fameux trident, emblème de la marque de Turin. Autre signe, elle s’équipe de ses trois petits orifices montés sur la partie supérieure des ailes avant. Ça me rappelle un certain constructeur américain!

Sur le plan des motorisations, les deux berlines profitent d’un choix de moteurs. Dans le cas de la Ghibli, le modèle de base s’équipe du V6 de 3,0 L biturbo de 345 ch. La version sport, la S, quant à elle profite du même V6, mais gonflé à 404 ch. Dans le cas de la grande berline de la famille, la Quattroporte, elle est livrable avec le V6 turbo de 3,0 L dans sa livrée de base. De plus, cette version s’équipe du rouage intégral.

Mais les puristes vont préférer la version GTS à moteur V8 turbocompressé de 3,8 L qui délivre plus de 523 ch. Couplé à une boîte automatique à huit rapports, elle peut atteindre les 100 km/h en moins de 4,7 secondes.

Sommes toutes, la marque italienne a de quoi séduire. Mais les consommateurs semblent avoir peur d’y mettre les pieds. Le réseau de concessionnaires n’est pas très étoffé, la fiabilité n’est toujours pas prouvée et la valeur de revente semble problématique. Voilà des éléments qui expliquent les faibles résultats au chapitre des ventes. Pourtant, vous pouvez vous offrir une belle Italienne avec un moteur Ferrari à moindre coût.

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