La championne
Elle gagne partout où elle passe. Le petit roadster de Mazda demeure toujours aussi unique. Il y a bien la nouvelle Fiat 124, mais comme le constructeur d’Hiroshima domine ce segment, la société italienne emprunte la majeure partie des composantes de la MX-5. Après un essai sur route et quelques tours de piste, force est d’admettre que la MX-5 a plus de caractère.
Nous avions assisté à son dévoilement après une attente interminable. Plus d’un million d’unités plus tard, la petite MX-5 se présente sous une silhouette plus fluide. Elle porte même des airs de belle exotique dans sa partie avant. Au final elle est tout de même plus petite que la génération précédente. Elle a repris son format original. Et comme le nerf de la guerre demeure le poids, l’application SkyActive permet d’extraire des kilos un peu partout comme sa carrosserie qui en perd 20.
Autre nouveauté, malgré son petit format, de nouveaux sièges à la structure révolutionnaire permettent à des personnes de six pieds et plus de prendre place à bord. La présentation de l‘habitacle est des plus épurées. Pas d’extravagance. Les instruments sont à la bonne place et les commandes simples à utiliser. Mais quand on pense Mazda, on pense également travail d’ingénierie. Et pour le souligner encore une fois, ces derniers ont concocté une version coupée style «Targa» pour 2017. Cette MX-5 appelée RF se pointera en début d’année chez les concessionnaires de la marque.
Toujours pour 2017, une version GS sera proposée avec le Groupe Sport. Ce groupe comprend des roues BBS noires, des sièges Recaro et des freins avant Brembo. Du plaisir à l’horizon!
Sommes toutes, la MX-5 conserve son titre de meilleur roadster de l’histoire. Elle a repris ce marché laissé vacant par la disparition des MGB et Triumph de ce monde. D’ailleurs, une visite en Angleterre vous permettra de constater que les Anglais l’ont officiellement adopté.
