Pauvre petite

Le constructeur Mitsubishi devrait gagner un prix pour son courage. Lancer une voiture électrique de ce format était un véritable défi. Surtout que la Nissan Leaf est arrivée au même moment. Cette i-Miev est plus près du kart de golf que d’une voiture.  Et nous ne sommes pas les seuls à le penser. À preuve, les chiffres de ventes sont plus que décevants. L’an dernier, seulement 81 consommateurs en ont pris possession.

Pour 2017, le seul changement apporté à ce modèle est le retrait de la couleur bleue. Je suis soufflé! Disons que ces proportions sont plutôt hors norme. Haute et étroite, comme les Japonais les aiment, elle n’est pas très jolie. Il est important de mentionner que l’allure de cette tout électrique date déjà de dix ans. Elle peut accueillir quatre passagers dans un confort relatif et son coffre offre un volume de charge de 377 litres. Pas énorme, mais raisonnable.

Sous le plancher du coffre loge un petit moteur électrique qui propose un pauvre 66 chevaux. Rien pour écrire à sa mère! Comme tous les moteurs électriques, le couple demeure tout de même élevé. Les départs se font sans encombre, mais une fois partis, les performances n’ont absolument rien à voir avec les voitures traditionnelles. Elle peut rouler à des vitesses élevées, mais votre niveau de batterie va fondre comme neige au soleil. De plus, elle dispose de pneus tellement étroits qu’il vous faudra ralentir passablement en virage. Ce n’est vraiment pas une grande routière.

Elle dispose d’une autonomie de 155 km au livre, mais en réalité, vous ne pourrez faire mieux que 120 km en conditions normales. Pour ce qui est de l’hiver, il vous faudra presque couper ce chiffre en deux selon les conditions.

Sommes toutes, cette i-Miev n’a rien de bien attirant sauf son prix et son format. Pour de courtes distances en ville, elle est parfaite.