Fait le travail
Le petit RVR de Mitsubishi passe presque inaperçu, pourtant il se vend bien. Même très bien. Il est souvent oublié dans le processus d’achat de la catégorie. Il est vrai qu’il a des concurrents de taille comme le Mazda CX-3, le Honda HR-V et le Kia Soul. Et c’est sans compter tous les autres qui viendront s’ajouter comme le Ford Ecosport et le Toyota C-HR. Il a tout de même l’avantage d’offrir une garantie de dix ans.
Pas de changement au programme pour le RVR 2017. Rafraîchi l’an dernier, il porte toujours aussi bien ce museau plus moderne qui identifie maintenant la marque. Personnellement, j’aime mieux la silhouette de ce RVR que celle du Outlander. En contrepartie, face à ses concurrents, la présentation de l’habitacle n’a rien de bien éclatant. La sobriété est de mise. Seules quelques bandes de chrome viennent casser la monotonie du tableau de bord. Et les plastiques n’aident pas.
Pour ce qui est de l’espace, c’est la même pratique. Le format réduit du RVR oblige les concepteurs à faire quelques compromis. Parmi ceux-ci, l’espace aux places arrière. Malgré cela, il est probablement le plus spacieux du lot. Comme son toit est peu profilé, le dégagement pour la tête est pas mal. Le coffre propose également un bon volume de charge.
Sous le capot, deux moteurs peuvent y trouver place. Le premier est un quatre cylindres de 2,0 litres de 148 chevaux qui peut être jumelé à soi une boîte manuelle à cinq rapports ou à une CVT quelque peu irritante. Le mode traction ou le rouage intégral sont offerts avec ce groupe.
Le moteur quatre cylindres de 2,4 litres est proposé dans les versions SE Édition Limitée et GT. Il dispose de 168 chevaux et ne peut se joindre qu’à la CVT malheureusement. Le rouage intégral est de série dans ce cas.