Persiste et signe
Elle devait pourtant faire un malheur sur le marché des sportives abordables. Ce n’est pas tout à fait ce qui est arrivé. Il est vrai que lorsqu’un client se pointe chez Subaru, c’est pour l’achat d’un véhicule à rouage intégral. Et la BRZ se détache de cette philosophie longtemps démontrée. C’est peut-être pour cette raison entre autres que la BRZ est loin d’être le succès escompté.
En contrepartie, la BRZ, comme la Toyota 86 renommée depuis la disparition de la division scion, est amusante à conduire. Il y a tellement longtemps que nous n’avions pas vu une voiture au potentiel si élevé. Le gros bémol demeure le manque d’imagination pour en offrir des versions plus puissantes et surtout plus spectaculaires. Les applications sont pratiquement infinies.
Un peu pour lui redonner vie, quelques changements d’ordre esthétique sont apportés à la livrée 2017. Discrètement, mais c’est l’intention qui compte, la BRZ, comme sa cousine, profite de cinq chevaux supplémentaires. De plus, est-ce que l’opération conjointe est acceptée du grand public ? Vous savez, chaque constructeur dispose d’une clientèle fidèle. Donc, les clients de Subaru qui n’aiment pas Toyota vont bouder la BRZ et l’inverse est aussi vrai.
Encore cette année, la BRZ s’offre la même motorisation. Le moteur quatre cylindres à plat de 2,0 litres gagne cinq chevaux pour s’établir à 205 chevaux. Ce n’est rien pour ameuter le quartier, mais cette puissance est suffisante pour offrir un certain plaisir de conduire. Le tout se complète par un choix de deux boîtes de vitesse, manuelle ou automatique à six rapports.
Il y a bien eu des rumeurs pour une version cabriolet, mais le projet semble relégué aux oubliettes. Dommage, car les deux comparses, Toyota et Subaru auraient pu profiter d’une manne inattendue. Attendons maintenant ce qu’il adviendra de cette sportive négligée.