Question de gout
Nous avons parlé du Pathfinder chez Nissan qui a troqué sa vocation. Chez Toyota, le 4Runner conserve la sienne. Il se veut l’aventurier du groupe. Celui qui peut franchir les pires conditions en mode hors route. Surtout que le FJ Cruiser est disparu depuis un bout de temps. Il est toujours assemblé sur un châssis à échelle comme dans le bon vieux temps diront certains. Cette caractéristique fait de lui un camion robuste aux capacités supérieures à la majorité de ses concurrents.
Comme le marché s’est passablement réduit dans cette catégorie et que son prix n’a cessé de grimper, les ventes du 4Runner se font de plus en plus discrètes au Québec. De plus, aucun changement n’est apporté au modèle pour 2017. Il affiche une silhouette qui s’impose, mais disons que sa partie avant ne fait pas l’unanimité. Son habitacle également est le reflet de sa vocation. La présentation est loin d’être raffinée, mais les commandes sont claires et faciles d’accès. De plus, il offre une troisième banquette au besoin. Le seul bémol demeure au chapitre du coffre. Une fois les sept passagers installés, le coffre n’offre que 200 litres en volume de chargement. Faudra larguer du lest!
Pour ce qui est de la mécanique, le 4Runner s’équipe d’un V6 de 4,0 litres qui procure 240 chevaux au rouage intégral de série. Oubliez la version traction. Une vieille boîte automatique à cinq rapports assiste le tout. Évidemment, la consommation de ce moteur qui date de quelques années n’est conforme `la tendance. Une mécanique plus moderne pourrait en réduire le nombre de l/100 nécessaire, mais ce changement ne semble pas faire partie des plans.
Sommes toutes, si les ventes ne font pas de progrès chez nous, le reste du Canada semblent l’apprécier avec plus de 5 736 vendues en 2015 incluant les 651 unités du Québec. Ses aptitudes hors route sont tout de même exceptionnelles.