Il y a quelques jours, la police de Miami-Dade, en Floride, a dévoilé une autopatrouille bien particulière… Un Ford Explorer Police Interceptor doté de la conduite autonome.
En plus de se piloter lui-même, il peut, grâce à des caméras 360 degrés, des capteurs sonores, un lecteur de plaques et l’imagerie thermale, le tout combiné à l’intelligence artificielle, réaliser une panoplie de tâches, comme identifier des personnes dans des secteurs où ils sont interdits, ou qui se cachent dans un buisson ou sur un toit, par exemple.
Baptisé PUG (pour Police Unmaned Ground ou, traduction très libre : Là où la police n’a jamais mis le pied), ce véhicule annonce une nouvelle façon d’intervenir dans certaines situations critiques comme lors de fusillades, ce qui arrive quand même assez souvent aux États-Unis. Il est vrai qu’il est moins dangereux d’envoyer un VUS dans une embuscade qu’un être humain.
Pour la première année d’utilisation, un policier se trouvera derrière le volant, au cas où. Et, durant cette période, les corps policiers de l’Amérique entière scruteront les moindres faits et gestes de PUG.
On peut être d’accord ou non avec une voiture de police autonome bardée d’équipements de reconnaissance associés à l’intelligence artificielle. C’est la façon dont les corps policiers vont s’en servir qui fera la différence.
Prochaine étape : Des auto-patrouilles à conduite autonome qui auront pour mandat de traquer les contrevenants de la route? Encore une fois, si les corps policiers s’en servent pour la bonne cause, qui pourra s’en plaindre?
Bref, les photos-radars c’est dépassé. Ça fait tellement 2024…
PS : Juste au moment où cet article est mis en ligne, on apprend, via Carscoops.com, qu’en 2023, un policier du Massachusetts a eu un accident avec un Ford Explorer Police Interceptor 2022 dont la direction s’était soudainement bloquée. L’affaire est rendue en cours, Ford refusant de prendre le blâme. Morale de l’hisoire: Même pas besoin d’attendre un Explorer Interceptor autonome pour se planter tout seul…
